Avignon 2019 – Episode 18
Comment réussir sa vie quand on a du talent tout en restant fidèle à ses origines ?
C’est l’autobiographique de Carlos ACOSTA, fils de Pedro lui-même fils d’esclave qui n’aura qu’une idée en tête : que son fils devienne le plus grand danseur du monde. Le problème est que Carlos ne souhaite qu’une chose : continuer à faire des battles de breakdance avec ses potes dans les rues de la Havane.
Comment entrer à l’école nationale des ballets de cuba et devenir une ballerine pour cette danse « de pédé », quitter son pays natal pour apprendre son métier et surtout quitter sa famille ?
C’est cette contradiction que devra affronter Carlos.
L’histoire se déroule sur trois époques qui s’enchevêtrent avec des séquences de danse puissantes exécutées par des danseurs de premier plan. La figure du père est omniprésente, dure avec son fils qui deviendra effectivement le premier Roméo noir du ballet classique au ballet national de Londres.
Mais, la réalisatrice n’en reste pas là et nous livre avec ce biopic sensible le récit d’une mémoire des ancêtres au courage de guerrier pour être enfin soi – même avec l’aide d’un dieu africain de la guerre : Yuli.
Le film est en salle actuellement. Allez le voir.
Jean Louis Rossi
