La Licra participait au rassemblement « Now we won’t stop » dimanche 7 janvier 2024 sur le parvis des Droits de h’homme, place du Trocadéro à Paris, pour appeler à la libération des 136 otages encore détenus par le Hamas.
En écho à l’appel de l’ex-otage, la jeune Mia Shem, franco-israélienne, kidnappée par le Hamas au festival Nova music le 7 octobre 2023, qui, à sa libération a choisi, par stigmate inversée, de se faire tatouer sur le bras le texte suivant « 7-10-2023 we will dance again », mais aussi à la demande du forum des familles des 136 otages encore détenus à Gaza, les organisateurs de ce rassemblement avaient décidé d’agir par une performance artistique sous forme de chants en hébreu et de danse flamenco, et d’une émouvante reprise de la chanson de Madonna « Like a prayer ».
La Licra a pris part à cet événement organisé par le collectif franco-israélien Les Bracelets jaunes, aux côtés de l’association Les Citadelles et du Collectif 7 octobre. En présence de l’ancienne ministre de l’Égalité et de la lutte contre les discriminations, Isabelle Rome, et de la députée Caroline Yadan.
En cette date symbolique du 7 janvier, qui a meurtri Paris et la France il y a 7 ans lors du massacre des dessinateurs de Charlie Hebdo, cette performance artistique qui appelait à la libération des otages victimes du terrorisme islamiste, a rassemblé des centaines de parisiens, venus soutenir les familles israéliennes en souffrance mais également dire leur refus de l’obscurantisme.
Les performances artistiques poignantes se sont ouvertes après une prise de parole de Yaniv Nadler, fondateur des Bracelets Jaunes, qui a rappelé combien il était nécessaire de continuer à évoquer – par la voie artistique notamment – le sort des otages encore retenus à Gaza dans des conditions de vie inhumaines et subissant des traitements inhumains et dégradants.
Arlette Zilberg, pour l’association Les Citadelles, a rappelé combien les femmes israéliennes assassinées ainsi que celles des otages avaient été souillées, maltraitées, torturées, mutilées, violées, par les terroristes du Hamas qui les utilisent comme des armes de guerre, parce que femmes et juives.
La Licra par la voix de sa vice-présidente Galina Elbaz a enfin pris la parole pour rappeler la nécessité de ne pas cesser d’évoquer les otages et leur statut de victimes, de ne pas céder aux distorsions de la vérité, qui tenteraient de faire passer leurs bourreaux pour des « résistants ».
Enfin, cette prise de parole a été l’occasion de rappeler que 41 de nos compatriotes ont été assassinés par le Hamas depuis le pogrom du 7 octobre, et que 4 d’entre eux sont encore retenus par les terroristes à Gaza et livrés à des traitements inhumains, et qu’il est de la responsabilité de la France de mettre tous les moyens diplomatiques en œuvre pour la libération de ses ressortissants, sans détourner le regard des 133 autres otages encore captifs.
« Non, nous ne pouvons pas accepter que 41 Franco-israéliens aient été assassinés sans qu’un hommage national ne leur soit rendu. Non, nous ne devons pas accepter que 4 de nos compatriotes soient encore otages sans réaction diplomatique forte ! » a insisté Galina Elbaz.
L’après-midi s’est achevée comme elle avait démarré, par la douceur d’une magnifique performance artistique chantée par la chorale, qui a interprété un standard la chanson israélienne Bashana Habaa ( « L’année qui vient »), qui appelle à l’espoir après une période de crise.
L’après-midi s’est achevée sur un vœu : celui que l’année prochaine, l’année 2024, soit l’année de la libération de TOUS les otages. Et qu’un espoir de retour à un apaisement, entre les peuples israélien et palestinien, doublé de solutions politiques, puissent rapidement émerger après le chaos.