A Lyon, l’extrême-droite antisémite de Jeune Nation, dirigée par le multirécidiviste Yvan Benedetti organise le 16 mars un pseudo-colloque dont le thème, « la Révolution Nationale » était le programme politique du régime de Vichy.
Nous lutterons par tous les moyens pour empêcher la tenue de ce symposium de néo-collabos qui, il y a quelques jours encore, allaient fleurir la tombe de Robert Brasillach, condamné à mort à la Libération et auteur d’un funeste « il faut se séparer des juifs en bloc et ne pas garder les petits ».
L’extrême-droite n’est pas la bienvenue dans la capitale de la Résistance, celle de René Leynaud, de Gilbert Dru, du colonel Chambonnet, de Jean Moulin, de Daniel Cordier, de Bertie Albrecht, de Lucie et Raymond Aubrac et de tous les soutiers de l’insoumission à la haine et à la xénophobie.
Nous appelons tous les défenseurs de l’universalisme à mener à Lyon la bataille intellectuelle, morale et militante afin de faire savoir à l’extrême-droite qu’elle ne trouvera pas dans cette ville la tribune identitaire, raciste et antisémite qu’elle espère.
La liberté d’expression ne peut s’exonérer de la responsabilité des effets de cette expression et lorsque , au nom de la liberté , certains s’exonèrent du respect, de la liberté voire de la survie d’autres citoyens, en fonction de leur culture, de leurs convictions, de leur couleur, de leur sexe… alors elle doit être combattue. Le triptyque “Liberté, Egalité, Fraternité” ne peut se découper en morceaux mais se penser comme un ensemble articulé et soudé qui n’a de sens que dans l’interdépendance de ces trois principes. L’oublier c’est sortir de la République pour entrer dans une forme de “loi de la jungle” ce que la République ou toute autre type de contrat social ne peut admettre. Appeler ce groupe “jeune nation” est une escroquerie intellectuelle