Les insultes, les injures, les noms d’oiseaux en raison d’une couleur de peau, d’une religion, d’une orientation sexuelle, balancés sur un terrain de foot ? Inacceptable. Ailleurs aussi du reste.
Mais hier, au centre d’entraînement et de formation de l’OGC Nice, on était sur la planète foot. Le week-end dernier, la 20e journée de Ligue 1 a été dédiée à la lutte contre le racisme par la ligue de football professionnel et la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme). Public choisi pour une sensibilisation : une quarantaine de jeunes inscrits au centre d’apprentissage, représentant les équipes U17 et U19 de l’OGC Nice.
Des ados de 15 à 19 ans aux origines diverses : africaines, espagnoles, maghrébines, portugaises, capverdiennes… Des peaux claires, bronzées, noires, des crânes rasés, des mèches blondes, des dreadlocks. Un peu version France black-blanc-beur de l’inoubliable victoire tricolore du 12 juillet 1998 en coupe du monde. Sauf que depuis, les choses ont changé. Pas forcément en bien.