Le mouvement du Bastion social, lancé à Lyon au printemps 2017, était accusé d’appeler à la haine, aux discriminations et aux actions violentes.
Bastion social n’est plus. Accusé d’appeler à la haine, aux discriminations et aux actions violentes, le mouvement d’ultra-droite a été dissout, mercredi 24 avril, en Conseil des ministres, a annoncé le ministère de l’Intérieur. Le mouvement du Bastion social avait été lancé à Lyon au printemps 2017 par d’anciens membres de l’ex-Groupe union défense (GUD), syndicat étudiant d’extrême droite aujourd’hui dissout. Il a essaimé ensuite dans plusieurs villes comme Strasbourg, Clermont-Ferrand ou Aix-en-Provence.
Le président Emmanuel Macron avait annoncé la dissolution de Bastion social (ainsi que deux autres groupes, Blood and Honour Hexagone et Combat 18) lors du dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) le 20 février à Paris, au lendemain de la profanation de 96 tombes dans un cimetière juif alsacien. Cette décision a été prise “pour mettre fin aux exactions répétées commises” en marge de rassemblements de voie publique, a précisé le ministère dans un communiqué.