Dans une petite ville du sud des États-Unis, deux hommes noirs sont à tort accusés de viol. L’un est tué par Thomas, un citoyen américain blanc, l’autre s’enfuit et tente de se réfugier chez Lizzie, une prostituée tout juste arrivée en ville…
« Avec La Putain respectueuse de Jean-Paul Sartre, nous sommes dans l’Amérique des années 50, où l’on appelle les noirs : les “nègres”. Ceci pour le décor moral. Le décor d’une histoire où se mêlent sexe, racisme, pouvoir politique, manipulations en tous genres.
Cette Lizzie, jeune femme du peuple, va se trouver confrontée à tout cela, représentante à son corps défendant de tous ceux qui sont manipulés par les peu scrupuleux qui hantent les allées du pouvoir, et quel que soit le pays.
La pièce de Jean-Paul Sartre, moi qui suis plutôt camusien, est l’une des quelques pièces que depuis l’âge de 20 ans je rêve de monter. Alors pour
l’anniversaire du Chêne Noir*, j’ai pensé qu’il était temps de le faire.
Cette pièce est d’une étonnante modernité. Et je serais tenté de dire : hélas !
Car le racisme sévit toujours aux États-Unis comme ailleurs, et les violences faites aux femmes qui réémergent à la surface de l’actualité ne connaissent
malheureusement pas de frontières et d’époques. »
Gérard Gelas
* Le Chêne Noir a fêté cette année ses 50 ans d’existence.