FIGAROVOX/TRIBUNE – Six mois après la mort de Mahsa Amini, des femmes iraniennes continuent de descendre dans la rue et ce, malgré la répression du régime, écrit Nazila Golestan. Plus que jamais, ces héroïnes attendent notre soutien, ajoute la porte-parole de l’association Hamava.
Productrice de télévision, Nazila Golestan est opposante iranienne et porte-parole de l’association Hamava, une «coalition nationale pour un Iran démocratique et laïque».
Six mois se sont écoulés depuis le meurtre de Mahsa Amini par le régime théocratique iranien. Sa mort, après avoir été battue par la police des mœurs à cause d’un voile «mal porté» a été l’étincelle qui a suffi à embraser un pays déjà soumis à une lourde pression depuis quatre décennies. Depuis six mois, les Iraniennes et les Iraniens descendent courageusement dans la rue aux cris de «femmes, vie, liberté». Malgré l’utilisation systématique de la violence et du black-out numérique pour les faire taire, les manifestants continuent de défier le régime.