On vous en avait déjà parlé. En France, le Courrier Picard, quotidien régional, a choqué les esprits avec sa une intitulée « Alerte jaune » accompagnée d’un éditorial intitulé « Le péril jaune ? ». Une couverture qui n’a pas manqué de faire le tour du monde dans différents journaux. Sous le hashtag #JeNeSuisPasUnVirus, des milliers de témoignages d’Asiatiques victimes de racisme décomplexé défilent sur la Toile depuis une semaine.
On vous en avait déjà parlé. En France, le Courrier Picard, quotidien régional, a choqué les esprits avec sa une intitulée « Alerte jaune » accompagnée d’un éditorial intitulé « Le péril jaune ? ». Une couverture qui n’a pas manqué de faire le tour du monde dans différents journaux. Sous le hashtag #JeNeSuisPasUnVirus, des milliers de témoignages d’Asiatiques victimes de racisme décomplexé défilent sur la Toile depuis une semaine.
Mais la propagation rapide du coronavirus, qui à ce jour a contaminé plus de 20.700 personnes dans au moins 23 pays, s’est accompagnée d’une déferlante de xénophobie envers la communauté chinoise en Asie et plus généralement les Asiatiques en Occident, bien que plus de 99 % des cas restent répertoriés en Chine. Entre insultes et discriminations, la panique du virus a libéré un violent sentiment antichinois à travers le monde.
Des peurs hystériques
Aux Etats-Unis et aux Philippines, les recommandations de deux universités ont provoqué un tollé. Le service de santé de la prestigieuse université de Berkeley a expliqué dans un post Instagram que la xénophobie était une «réaction ordinaire » face à la crainte du coronavirus et l’université Adamson à Manille a recommandé à ses étudiants d’origine chinoise d’observer 14 jours de quarantaine par précaution. Les deux universités se sont depuis excusées.
Et en Afrique le coronavirus réveille le racisme anti-blancs et anti-européens : des magasins refusent même de les servir. Pourquoi est-ce que les médias français et occidentaux n’en parlent pas ?