Comment préparer les professeurs d’histoire à enseigner la Shoah, dont les témoins vont disparaître dans les prochaines années ? Plus largement, comment enseigner l’histoire des génocides d’abord et avant tout comme des processus politiques ? Au lendemain du 27 janvier, journée internationale à la mémoire des victimes de l’Holocauste, un débat est revenu sur les propositions de Iannis Roder.
Iannis Roder est directeur de l’Observatoire de l’éducation de la Fondation Jean-Jaurès, professeur d’histoire-géographie à Saint-Denis (93), responsable des formations au Mémorial de la Shoah.
Il a dialogué avec Dimitry Anselme, directeur exécutif des programmes pour l’organisation Facing History & Ourselves.
La rencontre était animée par Jérémie Peltier, directeur des études à la Fondation Jean-Jaurès.
Concernant les derniers Vivants de la Shoah :
Ma tante, Rosette Levy a été déportée à Auschwitz . Elle a maintenant 94 ans et aura 95 ans en Juillet. Depuis plusieurs années, elle témoigne dans les écoles, collège et lycées. Le Numéro à son bras restera gravé dans ma tête toute ma vie: 75944.