Affaire Boualem Sansal : L’Union européenne répond à la Licra

Le 16 novembre 2024, l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal a été arrêté en Algérie et placé sous mandat de dépôt sur la base de l’article 87 bis du Code pénal algérien, un texte controversé qui assimile à des actes terroristes toute critique du régime. Figure intellectuelle reconnue et désormais membre du comité d’honneur de la Licra, Boualem Sansal est injustement détenu pour avoir exercé son droit fondamental à la liberté d’expression.

Face à cette situation inacceptable, la Licra a interpellé les institutions européennes et demandé une réaction forte de l’Union européenne. Dans un courrier adressé à la Présidente de la Commission des droits de l’homme du Parlement européen, Maria Arena, notre Président, Mario Stasi, a rappelé que l’Algérie est signataire de plusieurs conventions internationales garantissant la liberté d’expression et que son arrestation constitue une grave violation des droits humains.

Une réponse de l’Union européenne

En réponse à notre interpellation, Hélène Le Gal, Directrice générale pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord au Service européen pour l’action extérieure (SEAE), a confirmé que l’UE suivait de près la situation de Boualem Sansal.

Dans sa lettre, elle rappelle que la liberté d’expression est une priorité de l’action extérieure de l’Union européenne et souligne que cette question est régulièrement soulevée dans le cadre des relations entre l’UE et l’Algérie. Elle assure également que l’UE demeure mobilisée sur cette affaire, en coordination avec les autorités françaises, et que des échanges ont déjà eu lieu avec le gouvernement algérien à ce sujet.

Retrouvez les deux courriers ci-dessous :

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