La mosquée Arrahma à Nantes a été incendiée dans la nuit du 8 au 9 avril. Trois jours plus tard, le centre culturel islamique de la ville de Rennes est retrouvé tagué d’inscriptions antimusulmanes.
Ce 9 avril, la mosquée Arrahma à Nantes a été retrouvé partiellement incendiée. Le feu aurait été déclenché depuis les poubelles situées devant la mosquée. Les pompiers ont été dépêchés sur place aux alentours de 3h du matin après qu’un passant les a alertés. La nature criminelle de cet incendie ne fait que peu de doutes : des témoins ont retrouvé des canettes d’essence à proximité de la mosquée.
Une enquête policière est en cours afin de retrouver le ou les auteurs de cet acte antimusulmans. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin s’est exprimé via son compte twitter afin de remercier les sapeurs-pompiers pour leur efficacité et apporter son soutien aux musulmans de Loire Atlantique.
Le 12 avril, c’est au tour du centre culturel islamique de Rennes d’être pris pour cible. Une dizaine de tags antimusulmans sont retrouvés sur les murs du bâtiment.
“Les croisades reprendront” ; “Charles Martel sauve nous” ; « catholicisme religion d’Etat» : ces tags font l’objet d’une enquête judiciaire qui a été confiée à la sûreté départementale. Gérald Darmanin, dépêché sur place dans l’après-midi, a exprimé son “dégoût” et a promis la protection des lieux de culte. Ces actes intervenus seulement quelques jours avant le début du ramadan, rappellent l’importance de la lutte pour la liberté de conscience, encore loin d’être pleinement respectée.