“Il y a un an, Aylan Kurdi, âgé de 3 ans, était retrouvé mort sur la plage de Bodrum (Turquie). La photo de son cadavre nous hante encore aujourd’hui.
Il y a quelques décennies seulement, les réfugiés étaient nos parents, nos grands-parents, nos familles, fuyant Franco, Mussolini ou Hitler. Nos démocraties en paix, ont la mémoire courte et leur indifférence devant la détresse des réfugiés est une source inépuisable de honte.
Quand ma famille est arrivée en France en 1933, la France était un phare illuminant le monde, un havre, un asile, un mythe. Aujourd’hui, les réfugiés qui parviennent sur notre sol sont prêts à mourrir en traversant la Manche pour ne pas rester chez nous et gagner l’Angleterre… Il est urgent de renouer avec notre Histoire, nos valeurs, ce qui a fait l’honneur et la grandeur de la France, et faire en sorte qu’elle redevienne la patrie des Droits de l’Homme et pas seulement celle des déclarations des Droits de l’Homme.” – Alain Jakubowicz