Ils étaient Syriens, Erythréens ou Somaliens. Ils fuyaient le fracas et l’horreur de la guerre. Ils fuyaient la misère.
Partis de Tripoli la veille, leur chalutier a chaviré au large des côtes lybiennes.
Ils avaient emprunté ce que le Haut Commissariat aux Réfugiés nomme en 2015 « la route la plus dangereuse du monde » en parlant de la Méditerranée.
Ce naufrage emporta près de 800 personnes : hommes, femmes et enfants.
800 personnes qui sont « mortes pour avoir tenté de vivre ».