Membre du Comité d’honneur de la LICRA, Jacques Chirac a toujours accompagné nos combats contre le racisme et l’antisémitisme, à l’Elysée, à Matignon comme à l’Hôtel de Ville de Paris.
Face à l’extrême-droite, notamment lors des scrutins régionaux de 1998 ou présidentiels de 2002, il n’a jamais transigé avec les sirènes du populisme et de la division. La LICRA tient également à saluer son engagement personnel dans le renforcement de l’arsenal juridique contre le racisme et l’antisémitisme au cours de sa présidence grâce à la loi Perben. Enfin, le discours de la commémoration de la rafle du Val d’Hiv en juillet 1995 a été, pour tous les combattants de la mémoire, un moment fondateur, en reconnaissant enfin la responsabilité du régime de Vichy dans la déportation et l’extermination des Juifs.
Dans sa dernière allocution prononcée à l’Elysée en 2007, son invitation à la vigilance doit aujourd’hui, encore, être entendue. « Ne composez jamais avec l’extrémisme, le racisme, l’antisémitisme ou le rejet de l’autre. Dans notre histoire, l’extrémisme a déjà failli nous conduire à l’abîme. C’est un poison. Il divise. Il pervertit, il détruit. Tout dans l’âme de la France dit non à l’extrémisme. ».
Mario Stasi
Président de la LICRA
Parmi les gestes forts de Jacques Chirac :
_ la reconnaissance de la responsabilité de l’État français dans la Shoah
_ la reconnaissance du génocide arménien commis par la Turquie
_ la dissolution du groupe suprémaciste Tribu Ka
_ des mesures protégeant la laïcité
Jacques Chirac avait un authentique sens des valeurs républicaines, ce qui n’est pas le cas de ses trois successeurs.