1 – Calendrier du procès
- 15 premiers jours : contexte politique et historique, personnalité de l’accusé
- Semaine du 17 février : parcours de l’accusé
- Semaine du 24 février : audience des témoins
- Semaine du 10 mars : début des plaidoiries
- Vendredi 14 mars : délibéré
2 – Rappel des faits pour lesquels l’accusé est poursuivi
Pascal Simbikangwa est accusé de complicité de crime de génocide par fourniture d’armes, diffusion de propagande et instructions délivrées pour faciliter la commission du génocide. L’instruction n’a pas permis de démontrer qu’il était lui-même auteur.
3 – De nombreux écueils
L’avocat général et les parties civiles sont confrontés à de nombreuses difficultés :
- Très peu de témoins : beaucoup sont morts ; très peu sont véritablement fiables. Le génocide a eu lieu il y a vingt ans, il est donc difficile d’avoir des témoignages précis après tant de temps.
- L’accusation est uniquement fondée sur les témoignages. Il n’y a pas d’autres preuves.
- L’accusé minimise sa responsabilité, et dit n’avoir eu connaissance du génocide qu’en 2012.
- La thèse du double génocide est avancée : l’accusé dit avoir agi par peur, il dit n’avoir été qu’un maillon de la chaine.
4 – Quels objectifs pour les avocats des parties civiles ?
Les avocats des parties civiles (la Licra est représentée par Me Rachel Lindon et Me David Reingewirtz) ont pour objectif de mettre en valeur le fait que Pascal Simbikangwa était l’un des membres des services de renseignement, qu’il a activement participé à la propagande et qu’il a délivré des instructions.
Ils ne sont pas là pour demander une peine, c’est à l’avocat général de la fixer.
La Licra et les autres associations qui se sont portées parties civiles souhaitent une reconnaissance symbolique pour les victimes.
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