Semaine judiciaire chargée pour ce négationniste forcené habitué des prétoires à défaut de l’être des cours d’histoire, car il faut le rappeler, Robert Faurisson n’est pas historien mais enseignant en lettres retraité et à ses heures perdues complice, sur scène, de Dieudonné Mbala Mbala.
Mardi 26 septembre, il a été condamné à 4 mois de prison avec sursis et 4000 euros d’amende pour “diffamation raciale” pour ses propos tenus à Téhéran en 2006 à l’égard des juifs, qu’il accuse d’avoir « inventé » un « prétendu génocide » au bénéfice, selon lui, « d’une gigantesque escroquerie politico-financière » dont ils seraient évidemment bénéficiaires. Il a fait appel de cette décision. La LICRA s’était constituée partie civile dans cette affaire et représentée par M. le Bâtonnier Christian Charrière-Bournazel.
Mercredi, le même Faurisson était cité à comparaître devant le tribunal correctionnel de Paris pour complicité de contestation de crimes contre l’Humanité pour avoir tenu sur Internet en 2004 des propos niant l’existence des chambres à gaz homicides et l’extermination des Juifs d’Europe durant la Seconde Guerre Mondiale. La LICRA partie civile était représentée par Me Laureen Kraftchik. Le parquet à requis 6 mois d’emprisonnement à son encontre.
Quoi qu’en dise Robert Faurisson, la loi Gayssot n’est pas une loi liberticide qui musellerait les historiens dans leurs recherches. Jamais aucun historien, reconnu comme tel par ses pairs, n’a été condamné au titre de celle-ci. La loi Gayssot est une loi contre les antisémites, tout simplement.