Autour de Catherine Trautmann, Daniel Cohn-Bendit et Pierre Henry, président de France terre d’Asile, les débats ont porté sur le danger populiste en Europe.
Après la Seconde Guerre mondiale, l’Europe, s’est construite sur l’idée que le renforcement des liens entre les peuples au plan économique, scientifique, politique et culturel était le meilleur moyen de battre en brèche les projets nationalistes qui avaient conduit au désastre.
70 ans après, la fièvre populiste a gagné la Grande-Bretagne, l’Italie, l’Autriche, la Hongrie, la Pologne, la Belgique, l’Allemagne et la France. Elle porte en réalité une vague extrémiste et xénophobe qui a fait du repli identitaire son principal levier.
La crise des réfugiés, devant l’incapacité des Etats européens à fournir une réponse commune et fraternelle, a nourri les discours de haine et de rejet, cristallisant la peur de l’autre et des fantasmes qui semblent ressurgir du passé. Le combat pour nos valeurs universelles, forgées dans le creuset de l’Europe, n’est pas gagné pour toujours et nous devons faire face à une remise en cause d’une ampleur inédite.
Notre régime de libertés et nos droits fondamentaux seraient les premières victimes de l’arrivée au pouvoir de formations populistes, racistes et antisémites. Il nous faut absolument stopper cette offensive et redonner aux Européens le goût de l’Europe et de ses valeurs fondatrices.